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Moments Tesla

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Dominique deux mots: Chapeau bas!
Je n'ai jamais lu un tel roman de la part du épouse d'un futur propriétaire de Model S, c'est remarquable ;-)
Sii ton mari souhaite prolonger son plaisir de manière plus dynamique qu'il nous rejoigne dans le Club Tesla France sur Facebook.
Bravo pour votre choix.


Je suis déjà inscrit au club mais honnêtement après l'avoir découvert avec gourmandise, je trouve que ça manque de news et d'échanges. Je suis d'accord si c'est bon pour le club que cette contribution de mon épouse soit publiée sur son site. D'après ce qu'elle m'a dit elle compte poursuivre…..mais désolé je n'aurai jamais de compte facebook, Internet me suffit bien...….
Jean Philippe
 
Je suis déjà inscrit au club mais honnêtement après l'avoir découvert avec gourmandise, je trouve que ça manque de news et d'échanges. Je suis d'accord si c'est pour le club que cette contribution de mon épouse soit publiée sur son site. D'après ce qu'elle m'a dit elle compte poursuivre…..mais désolé je n'aurai jamais de compte facebook, Internet me suffit bien...….
Jean Philippe

Bien sûr il n'y a pas d'obligation TMC c déjà très bien et fb c beaucoup dynamique et tu y trouveras des infos différentes ainsi que des événements notamment pour le prochain Mondial, d'ailleurs nous sommes en grande partie plus présent dans le club Tesla France sur Fb
 
:biggrin::biggrin::biggrin::biggrin: Merci à Dominique pour cet excellent descriptif d'une pathologie que je connais bien. Ca m'a fait commencer ce mardi dans la bonne humeur. Je vous souhaite à tous deux une profitable continuation d'attente et espère avoir d'autres updates.
 
Ça y est. Il a appuyé sur LE bouton.
Il : mon mari.
LE bouton : Confirm now.
Et nous voici à l’annonce du second tome des Feux de l’amour 2.0 : Mon homme et la e-machine.


Le tome 1, vous ne l’avez pas lu. Moi, je l’ai vécu.


J’aurais du me méfier. Mon mari a une vie secrète. En mars 2014, au salon de l’auto de Genève où nous allions presque par hasard, « voir un peu ce qui se fait » me disait-il, nous sommes, comme c’est curieux, tombés quasi directement sur le stand TESLA. Géostratégie. « Ah ben ça alors… Mais si, c’est la marque américaine, la voiture 100% électrique, je t’en ai déjà parlé et bla bla bla… ». Depuis plus de six mois qu’il avait découvert la voiture et qu’il s’en s’était entiché.
Deux belles bagnoles exposées, c’est vrai, rouge tentation à défaut de pin-up pour les promouvoir. Ce qui vaut mieux, les bimbos ça ne passe pas terrible auprès du public féminin. Juste à ce moment, « Pfouit », ajoutez dans le décor un conseiller charmant,« Vous avez un peu de temps ? », tentateur « Ça vous dirait de l’essayer ? », efficace. Banco. Je n’ai entendu ni cri de vierge effarouchée, ni la moindre hésitation quant à l’heure qu’il était ou à ce que nous avions prévu ensuite. Pourtant nous devions retrouver des amis que nous aimons bien.
Et là, dans le parking enténébré de Hall Expo, ce n’est pas une portière de voiture qu’il a ouverte mon mari, c’est une porte vers un autre monde qu’il a franchie. Marabouté mon doudou ? Pas loin. Envouté sûrement. Mais pire encore : convaincu. Acompte de réservation versé de suite, lui qui met trois plombes à choisir entre un concombre et une courgette.


Depuis ce voyage dans une autre dimension, la science-fiction c’est chez nous. Deux mondes parallèles.
L’ordinaire, métro – sauf qu’il travaille à domicile et qu’il échappe à cette contrainte-, boulot –ça c’est incontournable, dodo –incontournable aussi. Et l’autre univers dans lequel il s’échappe dès que les pesanteurs quotidiennes se font trop lourdes, ranger ses chaussures, débarrasser la table, supporter les insupportables… Une adresse, un clic et l’univers Tesla s’ouvre à lui. Il se redresse sur son siège, se penche vers l’écran et c’est parti.


Ses premiers pas furent sages et mesurés. Découverte du site, des galeries photos, le classique. « Qu’elle est bêêêlle ». Engouement pour les didacticiels proposés –et pourtant son anglais... La curiosité s’aiguisant, on passa aux recherches techniques hors Tesla, les sites traitant de l’électrique, ceux exposant les modes de charge, ceux calculant les consommations. « Qu’elle est bien ».On installa une alerte Google pour que tout soupir émis à Palo Alto se fasse murmure sur nos écrans. « Topissime ». Puis vint la profusion des super chargeurs, attendus comme des cèpes après une bonne grosse pluie. Et à chaque nouvelle installation, une nouvelle idée de trajet possible, de voyage envisagé.


Je ne vis pas un jour, pas une demi-journée sans mon flash-info Tesla. Elon Musk –quel type !-, la société, les équipements, les nouveautés, les garanties, les branchements, les concessions… D’autant que mon homme longtemps lecteur assidu des blogs s’est mis à écrire lui aussi. Et à échanger. De la projection complète. Des mecs qui n’ont pas encore leur bagnole mais qui tous pensent déjà à comment l’utiliser et à se rencontrer parce que quand même c’est trop chouette d’avoir la même géniale super bagnole ! Je dors à côté d’une encyclopédie Tesla qui me dit ces derniers temps, se réveiller la nuit sans savoir pourquoi. Moi je pense qu’il rêve au volant de son Model S et comme il ne peut pas faire « Vroum, vroum » ça perturbe le songe.


Cette attente de voiture, c’est pire qu’une grossesse. D’abord, pour nous –leasing de la précédente en cours- ça dure plus longtemps. Et ça, c’est moche ! Bien qu’avec le succès actuel, les délais de fabrication de cet OVNI aillent peut-être finir pas atteindre ceux d’un petit d’homme.
Mais un bébé, c’est simple. Une fois en route, il se fait tout seul. Y a pas d’options qu’on puisse changer. On prend ce qui arrive. Ensuite, certes, on peut discuter. Biberons, couches… Quelles marques, quels équipements périphériques. Mais on s’éloigne du bébé lui-même.
Alors que la Tesla c’est non seulement les questions classiques pour un véhicule destiné à vous transporter pendant… Au fait, avez-vous déjà calculé le temps que vous passiez dans votre voiture pendant un an ? Faites-le. Précisément. Additionnez tous vos trajets et le temps qu’ils vous prennent. Au risque que le résultat vous donne envie d’investir dans une chouette voiture plutôt que dans une résidence secondaire !
Là, je me suis un peu égarée. Revenons donc à la décision d’acheter la belle voiture et aux choix que cela implique, puissance, couleur, équipement, options diverses. Rien d’original. Mais la Tesla c’est aussi comment l’alimenter, quelles prises, quelles rallonges, quelles doses, combien de temps entre les biberons. Tiendra-t-elle jusqu’au goûter ? Où trouver des biscuits en route ? Sauf l’épisode du bébé qui pleure la nuit, assez peu envisageable, on retrouve bien l’inquiétude des jeunes parents devant la situation nouvelle. Alors on replonge dans ses lectures. Le « J’élève mon enfant » de Laurence Pernoud devient « J’apprivoise mon Model S » digest de toutes les trouvailles du net. Si je n’avais pas su où se situait la Norvège sur la carte d’Europe, aujourd’hui, dûment renseignée par les études de mon cher et tendre, je peux vous parler de ses problèmes de circulation comme si j’y habitais. « God morgen, velkommen » Ah ces intrépides Vikings. Ils faisaient descendre la terreur de leurs terres glacées à bord de leurs drakkars effrayants, à cette heure ils viennent semer envie et concupiscence au volant de leurs Tesla flamboyantes. Ils repartent à la fin de l’été. Le rêve est passé. Mais ils laissent derrière eux … les super-chargeurs, astucieusement dispersés à leur intention. Et le petit Français, heureux propriétaire d’une Tesla peut à son tour, aller envahir la Norvège. Pour l’instant le quota de potentiels envahisseurs est encore un peu court chez nous. Mais c’est un joli périple en perspective. D’ailleurs, le norvégien ressemblerait un peu au français – mais ça se saurait- que mon homme s’y mettrait je pense. Pour passer des heures à discuter bagnole avec des gens qui ont su d’emblée reconnaître le génie.
Le monde Tesla n’est pas loin du Club des Cinq, du Clan des Sept. Un plaisir enfantin à découvrir, partager. Excitation amusée devant un nouveau jouet dont il va falloir découvrir toutes les possibilités. A y regarder de près, la Batmobile n’est pas loin ! Mais si chacun a la sienne, jouer ensemble, c’est mieux. Comme pour les motards. A quand une poignée de main codée, un signe de ralliement complice ? Est-ce là le secret du bonheur Tesla ? Jouir d’un objet du futur totalement régressif ?


Il a appuyé sur LE bouton.


Taratata, roulement de tambours.


Et comme dans un conte de fées mais par la magie d’un message électronique, Merlin l’enchanteur, pardon, le Delivery Experience Manager a pris contact avec lui pour tout boucler avant l’échéance du terme. La bassine, l’eau chaude… On sera prêts.



Dominique, épouse heureuse du choix de son mari !



NB
Les personnages et les situations de ce récit étant purement authentiques, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que vraie.


Bravo Dominique et bienvenue à vous deux.
Ton récit m'a très franchement beaucoup fait rire et même émut parfois. Merci de cette contribution qui montre tellement bien qu'il ne s'agit plus seulement d'une belle bagnole mais bien d'un autre paradigme.
 
Il faut que je fasse lire ce pur moment de bonheur à ma femme :)
Merci à vous de partager ce texte, qui me rappelle les expériences du même genre sur le forum du constructeur que je lisais il y a un an et demi ;) Les textes écrits par ces femmes qui avaient commandées leur propre Model S et qui, de temps en temps, acceptaient de la prêter à leur mari étaient de la même veine...
 
Bravo Dominique et bienvenue à vous deux.
Ton récit m'a très franchement beaucoup fait rire et même émut parfois. Merci de cette contribution qui montre tellement bien qu'il ne s'agit plus seulement d'une belle bagnole mais bien d'un autre paradigme.

Excellent Dominique...
J'ai lu le texte à ma femme elle a rigolé, c'est exactement la situation qu'elle a vécue...
 
Bonjour à tous,
Je suis journaliste pour une émission d'éco-mobilité Transportez-Moi diffusée sur la Chaine Parlementaire.


je me permets de vous contacter car pour un de nos reportages sur le design au service du transport nous recherchons une personne ayant acheté une TESLA qui pourrait témoigner sur les raisons de son choix (en particulier sur l'importance du design)
Ce message s'adresse aux propriétaires d'une TESLA vivant en région parisienne.

N'hésitez pas à me recontacter à l'adresse suivante: [email protected] Merci!

Anna-Gaelle


Anna-Gaelle Brault

Journaliste

Galaxie Presse

76 rue du Faubourg St Denis

75010 Paris
+33 (0)1 44830727




 
Grossesse nerveuse

Coucou c’est moi. Vous me remettez? IL a appuyé. LE bouton.

C’est ça. Vous y êtes.
Près du sympathique hystérique version masculine dont je partage la vie.
Son conflit psychique actuel c’est : je rêêêêêve de ma voiture, je l’ai dans la peau mais je dois attendre encore tant de temps ! Bou houhou. Cet état de fait intangible provoque des manifestations fonctionnelles variées. Anesthésie lorsque je le secoue vainement pour attirer son attention alors qu’il étudie je ne sais plus quoi de neuf sur le site Tesla, paralysie avant toute prise de parole d’Elon Musk, cécité sur tout autre modèle de voiture – la Maserati ne reste intéressante QUE par sa ressemblance avec le modèle S-. Ajoutez quelques contractures à force de rester rivé sur l’écran. J’en suis arrivée à lui offrir un siège ergonomique, c’est dire. Tout cela sans lésions organiques toutefois, rassurez-vous. Mais qu’un méchant journaliste s’avère oser dire du mal de l’objet de ses désirs on frôle l’excès émotionnel incontrôlable. Grâce au ciel, sa redoutable rigueur argumentative prend le dessus. Un mail vengeur à l’outrecuidant. De l’esprit. On n’est pas des bêtes. « Mais quel c… celui-là »
Or donc, je me croyais naïvement entrée dans une période de moindres turbulences après son action Push Button. Que nenni.
A l’époque de la Ford T le client pouvait choisir la couleur si c’était du noir. Et le modèle resta quasi inchangé dix-neuf années.
Tesla ce n’est pas la même cadence. Les interventions médiatiques du gourou de la Silicon Valley sont nettement plus fréquentes et plus décoiffantes et lorsque le 9 octobre 2014, Elon Musk va parler il va bien entendu annoncer des choses formidables. Dès le 7, mon mari est dans les starting blocks. En France, en plus, il faut patienter jusqu’à plus tard dans la journée, décalage horaire oblige. Mon homme attend avec une fébrilité proche de celle des auditeurs de la BBC en 39-45 (j’exagère quand même). Et là, Musk annonce la sortie du modèle SD, deux moteurs, quatre roues motrices. Gloups ! Mais qu’est ce que c’est que ça que c’est ? Le temps que le message parvienne au cortex, se succèdent sidération, palpitations cardiaques, convulsions cérébrales, maelstrom neuronal. Puis digestion. Et calme étonnant.
Pragmatique. Mon trésor d’amour plonge, disparaît dans des recherche d’informations complémentaires, dans des calculs de performances, des listing des différences, des potentialités, des finances. Tableaux comparatifs… Ça fume. Il faut recalibrer bébé. Et papa il est un peu nerveux là. Péridurale, pack techno ? Une journée de réflexion supplémentaire.
Enfin l’obligatoire : « Allo, Benjamin ? »
Heureusement qu’il y a le salon de l’Auto qui permet d’appeler le dimanche. Heureusement que les Tesla Boys sont habitués aux crises de manque des Tesladdicts.
Deux jours d’attente nerveuse, inquiète. Deux jours d’un nouveau rêve et d’une micro inquiétude de le voir échouer. Finalement, le bonheur, c’est simple come un coup de fil.

Ça y est. Mon loulou a son bon de commande de la Tesla SD. Avec ce qu’il m’a dit des innovations, quatre roues motrices, plus d’autonomie, changement de file automatique, gestion de la vitesse, des ralentissements, contrôle de la ligne etc., je commence à m’entraîner à siffler comme Zorro. Et ma voiture je l’appelerai Tornado. Vous voyez le plan ? Ça en jetterait à la sortie de Carrefour !
Dominique
 
Ah ben décidément, on dirait que les Teslaphiles sont des clones issus du même moule névrosé-mono-obsessionnel-mais-gentil... Je suis passée par le même parcours, sauf que la personne atteinte dans notre couple est celle de l'autre genre, ça arrive aussi... J'ai donc pu changer ma commande au prix du sacrifice de quelques mois d'attente supplémentaire. Mois qui me donnent le temps de lire le livre de Charles Morris "Tesla Motors: How Elon Musk and Company Made Electric Cars Cool, and Sparked the Next Tech Revolution". Très très intéressant, aide à rendre l'attente utile et à garder le niveau d'anticipation à la bonne température durant l'hiver qui vient.
Seul petit point d'inquiétude, car il faut bien en avoir un: le dashboard MyTesla montre ma "nouvelle" voiture (comme dans "plus nouvelle que l'autre nouvelle que je n'ai jamais eue") sans lien vers un fichier permettant de contrôler la configuration. Est-ce normal, Docteur? Ou dois-je recommencer à m'inquiéter et à épuiser mon pourtant-patient entourage? :crying:
 
Il a appuyé sur LE bouton !

Coucou c’est moi. Vous me remettez? IL a appuyé. LE bouton.

C’est ça. Vous y êtes.
Près du sympathique hystérique version masculine dont je partage la vie.
Son conflit psychique actuel c’est : je rêêêêêve de ma voiture, je l’ai dans la peau mais je dois attendre encore tant de temps ! Bou houhou. Cet état de fait intangible provoque des manifestations fonctionnelles variées. Anesthésie lorsque je le secoue vainement pour attirer son attention alors qu’il étudie je ne sais plus quoi de neuf sur le site Tesla, paralysie avant toute prise de parole d’Elon Musk, cécité sur tout autre modèle de voiture – la Maserati ne reste intéressante QUE par sa ressemblance avec le modèle S-. Ajoutez quelques contractures à force de rester rivé sur l’écran. J’en suis arrivée à lui offrir un siège ergonomique, c’est dire. Tout cela sans lésions organiques toutefois, rassurez-vous. Mais qu’un méchant journaliste s’avère oser dire du mal de l’objet de ses désirs on frôle l’excès émotionnel incontrôlable. Grâce au ciel, sa redoutable rigueur argumentative prend le dessus. Un mail vengeur à l’outrecuidant. De l’esprit. On n’est pas des bêtes. « Mais quel c… celui-là »
Or donc, je me croyais naïvement entrée dans une période de moindres turbulences après son action Push Button. Que nenni.
A l’époque de la Ford T le client pouvait choisir la couleur si c’était du noir. Et le modèle resta quasi inchangé dix-neuf années.
Tesla ce n’est pas la même cadence. Les interventions médiatiques du gourou de la Silicon Valley sont nettement plus fréquentes et plus décoiffantes et lorsque le 9 octobre 2014, Elon Musk va parler il va bien entendu annoncer des choses formidables. Dès le 7, mon mari est dans les starting blocks. En France, en plus, il faut patienter jusqu’à plus tard dans la journée, décalage horaire oblige. Mon homme attend avec une fébrilité proche de celle des auditeurs de la BBC en 39-45 (j’exagère quand même). Et là, Musk annonce la sortie du modèle SD, deux moteurs, quatre roues motrices. Gloups ! Mais qu’est ce que c’est que ça que c’est ? Le temps que le message parvienne au cortex, se succèdent sidération, palpitations cardiaques, convulsions cérébrales, maelstrom neuronal. Puis digestion. Et calme étonnant.
Pragmatique. Mon trésor d’amour plonge, disparaît dans des recherche d’informations complémentaires, dans des calculs de performances, des listing des différences, des potentialités, des finances. Tableaux comparatifs… Ça fume. Il faut recalibrer bébé. Et papa il est un peu nerveux là. Péridurale, pack techno ? Une journée de réflexion supplémentaire.
Enfin l’obligatoire : « Allo, Benjamin ? »
Heureusement qu’il y a le salon de l’Auto qui permet d’appeler le dimanche. Heureusement que les Tesla Boys sont habitués aux crises de manque des Tesladdicts.
Deux jours d’attente nerveuse, inquiète. Deux jours d’un nouveau rêve et d’une micro inquiétude de le voir échouer. Finalement, le bonheur, c’est simple come un coup de fil.

Ça y est. Mon loulou a son bon de commande de la Tesla SD. Avec ce qu’il m’a dit des innovations, quatre roues motrices, plus d’autonomie, changement de file automatique, gestion de la vitesse, des ralentissements, contrôle de la ligne etc., je commence à m’entraîner à siffler comme Zorro. Et ma voiture je l’appelerai Tornado. Vous voyez le plan ? Ça en jetterait à la sortie de Carrefour !
Dominique

Dominique, merci beaucoup de ces billets qui m'ont fait beaucoup rire car je retrouvais trait pour trait le comportement de "mon TMS maniak" !... Même approche un peu filoute pour me présenter le BB..., les heures passées sur son ordinateur, les pushs Tesla motors qui le mettent en joie, etc...;-) Je suis en train de réfléchir au petit nom que nous allons pouvoir donner à cet ovni !... Je supose que la vôtre sera noire pour l'appeler Tornado !... Nous avons encore le temps pour choisir... L'avènement est prévu courant avril !... Bien cordialement.
 
Il ne se passe rien sur le dashboard entre la phase "approvisionnement des pièces" et " le début de fabrication"
cette periode est la plus longue. La voiture est totalement produite en quelques jours à peine, test compris ( en gros une bonne semaine sur le dashboard. Puis vient la phase transport (4 a 5 semaines) et enfin une semaine de plus pour l'immatriculation définitive. C'est long pour tout le monde même si comparés à la concurrence, les délais restent assez court pour un vehicule fabriqué aux US et qui transite par bateau jusqu'en Hollande pour l'assemblage final ( mise en place de la batterie).
 
C'est juste génial :biggrin:!
Prendre livraison de sa model S 85D est un grand moment.
Et à Meyreuil Benjamin est au niveau. Manque peut être une petite coupe de champagne....

Se familiariser avec l'ordinateur de bord est beaucoup plus intuitif et facile que ne le laisse penser le mode d'emploi. Et en français c'est autrement plus convivial....
Alors elle est bleue nuit, intérieur black piano, avec les packs technologique et auto pilot + les sièges dans le coffre.
Une dernière chose: le frein "moteur" est bluffant et très, très confortable. Déjà avec mon Q5 3l au bout de 120 000km j'avais une usure à 20% des plaquettes alors avec la model S je pense qu'ils seront presque neufs dans 5 ans.....
Je pourrai parler aussi du plaisir quand on lâche la bête, mais c'est encore trop réçent pour être parfaitement objectif. Et que dire de la tenue de route !

PS: pour bien l'essayer nous avons programmé en juin un voyage jusqu'en Norvège (l'autre pays Tesla...nous on a les fromages :love:) . Là on sera sûrs de notre bon choix !
 
la jalousie est un vilain défaut.......mais que je comprends très bien. :biggrin: Ca va venir....Apparement c'est la première D85 livrée en France. :tongue:
Faut dire que j'ai un peu insisté parce que je n'avais plus de voiture du tout......De fait il semble qu'il y ait un peu de surcharge chez Tesla en ce moment. Patience donc (je sais c'est facile à dire quand on la sienne !)
 
Délivrance !

Hello! Vous vous souvenez de moi ? L’épouse délaissée au profit d’un mirage technologique. Le dommage collatéral d’un type dont la persistance rétinienne dure depuis 13 mois maintenant. La colocataire d’une encyclopédie Tesla bipède. L’aide-soignante d’un Model S addict, Dual Motors en sus. Le dénouement est proche. Plus que 15 jours à souffrir, sourire, rêver, imaginer. Tiens bon mon Doudou. Tu peux le faire. Tu va le faire.
IL L’A FAIT.
Taratata, sonnez clairons ; haubois et musettes manquent un peu de virilité. Le 15 avril 2015 à 16:48, l’image réelle se substitue enfin à la fantasmée. L’homme découvre la bête, SA bête. Un pied sur la lune, ô temps, suspend ton vol…
Premier contact timide avec la poignée de la machine, premier effleurement du volant, caresse sur la pédale, boule dans la gorge. Son premier vélo n’a pas du lui faire le même effet. Sur le siège passager, l’officiant Tesla –encore un Benjamin dans notre histoire avec la marque- tout en sourire, humour et efficacité explique. Tout. A peine la peine pour mon docteur ès mode d’emploi. C’est tout simplement formidable. Formidablement simple, formidablement convivial, formidablement évident. Plus simple qu’un smartphone.
Une heure plus tard on quitte la pouponnière sauf que c’est le bébé qui nous emmène. Sans cris, sans pleurs. Dans un merveilleux silence feutré. On ne roule pas, on glisse. Et on se sent un peu étranges –étrangers ?- brusquement plongés au milieu d’engins bruyants, fumants et pétaradants. On était vraiment comme ça avant? Y a deux heures ? Qu’on est bien dans notre bulle. Imaginez là, à cet instant le Dr. David Bowman flottant dans l’infini de l’Odyssée de l’espace. C’est PAREIL. Tellement ébouriffant qu’on a imaginé un super plan pour vraiment vraiment vraiment en profiter. Comment ? En parcourant 7000 kms en 20 jours. Si.
Comme ça, on saura tout de ce qu’elle peut faire, de ce qu’il faut faire et peut-être … ne pas faire. On va inonder en direct live la planète de renseignements conso, chargeurs, range… Ça va envoyer !
FLASH BACK :
Il y a quelques mois de cela, en pleine crise de manque de sa voiture à venir, à force qu’il me saoule avec la Norvège et les Norvégiens, j’ai proposé à mon cher et tendre un voyage vers ces lointaines contrées. Enthousiaste le loulou. A condition que je me charge de l’organisation. Ce qui n’est pas rien. Ce qui n’était pas rien surtout en octobre dernier puisque aucune des assurances « sérénité » apportées par Elon Musk en mars de cette année n’existait alors.
Partir du sud de la France pour aller jusqu’à la route de l’Atlantique … Je n’ai pas tout à fait l’insouciance de Christophe Colomb et il me faut me rassurer par des certitudes de ravitaillement. Entendez-moi bien. Pas pour moi : je suis adaptable. Pour la voiture. Déjà qu’avec le thermique je me crispe quand je suis sur la réserve –en Lozère, je ne vous en parle même pas-, je n’ose imaginer mon état dans cette même configuration électrique. Et encore moins celui de mon accompagnateur à devoir me supporter. Et puis là, franchement, on me demande un peu d’apprendre à monter à cheval sans cheval sous la main ou plutôt les fesses. Cette voiture dont alors je rêve aussi bien sûr, je ne la connais pas. Je l’ai essayée, je l’ai appréciée, je l’ai voulue. Mais nous n’avons pas encore tissé de liens d’intimité, de connaissance mutuelle. Aussi je pars un peu pas cool. Sûr que ça ne va pas durer. Mais en attendant, j’organise, je planifie. Mon bureau c’est National Geographic. Camp de base. Il y a des papiers partout.
J’ai commencé par acheter une carte de Norvège. HerreGud ! Faut avoir la langue vraiment souple, les cordes vocales toniques, une mémoire visuelle infaillible et de réelles capacités d’adaptation pour s’en sortir. Le même lieu porte plusieurs noms – de toute façon imprononçables-, le même nom est porté par plusieurs lieux fort éloignés les uns des autres et parfois, à une lettre près vous êtes au sud, au nord mais surtout complètement à l’ouest. Le pays est fichtrement long, 2000 km, de quoi calmer votre enthousiasme, même en Tesla. Qu’importe. Nous irons.
Je commence notre progression vers le nord à coup de superchargeurs. Le calcul -théorique certes- des consommations, le temps d’arrêt biberon, voilà de quoi fixer les étapes nocturnes. Jusqu’au nord de l’Allemagne, pas de souci. Point de tourisme intempestif sinon il nous faudra partir six mois ! Ensuite, ce n’est plus tout à fait pareil. Il faut choisir. Ce qu’on veut voir. Ce qu’on peut voir en fonction de la répartition des points de ravitaillement. Mais quand j’ai décidé de voir un truc je veux le voir, je pense donc à chercher d’autres chargeurs que les géniaux Tesla et me noie dans les plans de villes vikings. A priori ce n’est pas ce qui manque. Les chargeurs, pas les villes. Quoiqu’à y voir de près, ils ne sont de loin pas tous ouverts au quidam de passage. Réservés administration, résidents, clients d’entreprises. Je ne vais tout de même pas négocier des IPN ou des parpaings pour pouvoir poursuivre ma route. Mon mauvais esprit me souffle « Ça sert à quoi alors de les signaler ? » Je lui réponds de penser à le demander une fois sur place s’il parle norvégien d’ici là.
Bref, je prends de l’assurance. Et me dis que les relations humaines et une bonne rallonge adaptée doivent pouvoir sortir d’ennui le voyageur en peine panne. Parce que, quand on quitte les grands axes de circulation et qu’on veut s’égarer sur les prétendues merveilleuses petites routes, -je vous dirai ça sur place- on doit avoir plus de chances de rencontrer un bœuf musqué qu’un chargeur. Vaut d’ailleurs mieux que le bœuf ne charge pas. Aussi vais-je m’atteler –décidément- à trouver des hôtels branchés, des maisons d’hôtes au courant. Pff, c’est mauvais, j’arrête. Pas mes recherches, mes vannes.
Je m’égare, je bavarde. Je n’ai pas que ça à faire. Sur mon petit carnet tout gribouillé et raturé, j’avais fini par tracer les grandes lignes de notre périple de façon assez satisfaisante avec quelques concessions pour les déjeuners et dîners de notre véhicule. Paf ! Nous passons au Model S Dual Motors. Nouvelles spécificités et telle Pénélope je vais pouvoir sur le métier remettre mon ouvrage. Pourquoi Pénélope ? Parce que, si je n’ai sans doute plus de changements à attendre du fait de mon mari –encore que, ça fait trente ans qu’il m’étonne toujours-, les superchargeurs, eux, vont continuer à essaimer d’ici le printemps prochain. Et je pourrai choisir, gorgée d’électricité, entre une nuit dans une cabane de trolls en rondins perdue dans la montagne sous les étoiles ou un hôtel de zone commerciale bof, bof.
Teslatitude pour Teslattitude. Haha !
Vous en voulez une autre : Ach Tesla ! auf deutsch devient Achtesla (achetez cela) en français.

Jeudi 19 mars 2015. Halleluia !
Comment se sent-on après avoir passé des heures de galère à tenter de réussir des macarons ? Dans cet exercice on ne peut que tenter, la réussite n’appartenant pas à la vraie vie. Vous avez gâché des kilos de préparation, sinistré la cuisine, salopé le four, vous vous êtes brulé, englué, pour finalement sauver du désastre une dizaine de pièces à l’allure plutôt pimpante. L’obstination paie. Vous êtes très fière. Et là, votre premier invité apporte un bijou de boîte Ladurée… Dur !
C’est un peu ce que j’ai éprouvé quand Elon Musk m’a annoncé « deux nouvelles fonctionnalités » qui me promettent « toujours plus de sérénité grâce à la garantie d’autonomie et au planificateur d’itinéraire ». Vlan. Au secours Han Solo. On n’est plus des aventuriers alors ?
Elle est où ma sérénité devant mes 3 mois de notes, de calculs savants, d’infos croisées sur sites, blogs, green race, ev-tripplanner pour quetschi? A la trappe ? D’abord, j’enrage. J’aurais dû plutôt aller au cinéma. Ensuite je déprime. L’époque héroïque de la Tesla est déjà quasi terminée. Quand je pense à ma grand mère qui nous bassinait parce que tout allait trop vite ! Là, entre la décision d’acheter la voiture et sa livraison c’est une révolution qui a eu lieu. SBBCFF diraient nos amis suisses : « Zébabossibleçafafite ». Un peu oui, ça colle même carrément le tournis. Mais c’est ZENIAL dirait mon petit-fils. Ouais. OK Musk. C’est effectivement zénial de savoir que sauf à le vouloir, on ne PEUT PAS tomber en panne de jus. Je trouve assez exotique d’ailleurs cette idée qu’on puisse vouloir tomber en rade.

Concluons : mon optimisme indécrottable à cette heure reste à confirmer lors de notre Norge Road Trip prévu début juin. On va voir ce qu’on va voir. Je demanderai à la voiture de vous partager son journal de bord. Pour épater ses copines…

PS : Ne le répétez pas. Je mets ça en ligne alors que mon Doudou est dehors à passer pour la deuxième fois de la journée la voiture au jet. Alerte pollen de pin. Vous connaissez la Tesla canari ?